Tout d’abord, déconstruisons certaines de nos croyances limitantes…
La création du « petit monstre nicotine »
Ce n’est pas le fait de ne pas fumer qui créé le manque mais le fait de fumer. Avant de fumer la première cigarette vous n’aviez jamais ressenti ce manque n’est-ce pas ? En fait, chaque bouffée de tabac amène une dose de drogue, de nicotine. Si vous tirez 20 fois sur votre cigarette vous aurez 20 doses de nicotine. Et chaque dose de nicotine appelle la prochaine. Donc plus on fume, plus on ressent le manque. Plus on passe du temps sans fumer moins on ressent ce manque. Après trois semaines sans fumer le manque n’est plus qu’un souvenir.
Fumer ne nous détend pas mais nous ramène à l’état qu’on avait avant de fumer. La cigarette vient juste combler ce manque de nicotine mais en fait ne nous apporte rien. C’est comme un plaisir de revenir à l’état de paix et de tranquillité. C’est surtout la fin de l’agacement, du manque.
Mais comme c’est quand vous ne fumez pas que vous souffrez, vous ne considérez donc pas la cigarette responsable. Lorsque vous l’allumez, vous avez l’impression qu’elle vous soulage immédiatement.
C’est comme porter des chaussures étroites pour ressentir du plaisir au moment où on les retire.
Un petit monstre de nicotine s’est installé à l’intérieur et il faut le nourrir.
Le développement du « petit monstre nicotine »
Pourquoi fumons-nous plus avec le temps ?
Vous avez sans doute déjà observer ce mécanisme très commun : au départ on commence avec quelques cigarettes puis de plus en plus. C’est parce que notre corps temps à s’immuniser contre la nicotine. La cigarette cesse de soulager complètement les manques qu’elle crée et en demande d’avantage : voici le piège.
Si on reprend la métaphore des chaussures, c’est encore plus ridicule que de porter des chaussures trop étroite parce qu’une douleur sans cesse croissante persiste même lorsque vous ne portez plus les chaussures.
Le petit monstre à l’intérieur grandit, grandit.
Changement de paradigme pour se libérer du « petit monstre ».
C’est la peur qui nous fait continuer à fumer : peur que la vie ne soit plus jamais aussi appréciable sans tabac et la peur de la privation. Il ne faut pas le voir comme un sacrifice mais comme une libération : la vie est plus appréciable sans la cigarette : on a plus d’argent, on sent bon, on a une belle peau, plus d’énergie, on se sent mieux, on retrouve la santé et le manque s’en va de plus en plus.
Et si on suit le raisonnement du début, il est plus difficile d’arrêter partiellement la cigarette que de l’arrêter définitivement parce qu’à chaque cigarette que l’on fume on ajoute une dose de drogue qui crée le manque.
Bien sûr arrêter de fumer est loin d’être facile et on le comprend facilement après ce qu’on vient de lire. L’hypnose se révèle être une aide très précieuses pour des personnes qui souhaitent en finir avec le tabac mais qui n’arrivent pas à le faire seuls. Si vous voulez en savoir plus sur le sujet, cliquez sur ce bouton :
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